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Musique, encore Musique entre autres !!!
9 novembre 2013

Arman Méliès-IV

ARMAN_MELIES_AM_IV_cover

IV est le quatrième album d'Arman Méliès, touche à tout auteur, compositeur,écrivain, chanteur et graphiste, et disons le tout net, est un très bon disque. Il a collaboré avec avec Dominique A, Julien Doré,Thiéfaine et surtout Alain Bashung sur Bleu Pétrole. Il assure lui-même la plupart des instruments présents dans ses chansons.  Elevé à Neil Young et Leonard Cohen, on se retrouve avec un album synthétique mais néammoins super poétique. On pense parfois a Alex Beaupain dans le phrasé, mais tout cela est encore autre chose : Une curiosité magnifique. Cet album est aussi pour ceux qui pensent que la chanson française c'est toujours pareil. Ce disque est la preuve que non.

Petit Rappel : Arman Méliès est à la cave aux poètes à Roubaix le jeudi 5 décembre ! Moi j'ai pris mes billets ! Allons y, regardons d'un peu plus près...

L'art perdu du secret ouvre ce disque et donne le ton mélacolique de cet opus. Après une ouverture à la guitare, le caractère synthétique des compostitions de cet album se révèle. Désespérance assumée.

Mon plus bel incendie arrive ensuite et traite de la difficulté d'aimer et de l'amour envolé. Envolée synthétique, et mélacolique. Le caractère minimaliste de la mélodie sert le côté ténu de la chanson.

Pompéi, écrit avec Julien Doré, a un côté rétro et glacial que j'adore. J'aime son écriture tout en images, avec un joli solo.

Silvaplana/Röcken/ Schwarzwasser d'une longeur de près de 10 min, possède un caractère instrumental assez marqué. Cette espèce de valse planante me fait penser à une berceuse macabre et désincarnée, qui se désagrégerait vers la fin en s'accélérant. Je ne saurais dire si j'aime ou pas. C'est une curiosité.

Rose poussière est un ton en dessous des autres je trouve mais reste très écoutable. Des vitrines est très bien, et possède un caractère plus pêchu.

Fern Insel est un pièce de claviers ambiant planant très agréable.

Dans la cendrée est pour moi la meilleure chanson de l'album, ces claviers new wave accompagnent à merveille ses paroles poétiques, métaphores synthétiques et oniriques.

Arlésienne est un peu lente à mon gôut, j'accroche moins. Mes chers amis est une pièce instrumentale, qui rappelle peut être un peu MGMT, mais en même temps , c'est encore autre chose. C'est calculé au milimètre près.  Et en dernier, on trouve un ghost track Pompéi II, pièce instrumentale.

 

 

 

 

 

 

 

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